Blues corner.
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- Clark
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Re: Blues corner.
wam --> personnellement, je serai donc dans l'ombre médiatique par rapport à Pinard (je l'ai vu très Patator lorsque je suis passé l'autre jour sur le PO) ? Moi qui adore un joli bronzage doré
Avant de se lancer dans des conjectures utopistes qui nous plaisent en notre fort intérieur, il faut déjà faire un peu de prospective basée sur ce que l'on vit réellement (et non du fake, des aspirations enfouies dans son petit & mignon petit être innocent ... ou du civisme galvaudé) et les systèmes qui nous régentent.
Après t'y vas "modulo", trèèès lentement : la machine est fragile et facile à dérégler.
Parfois l'impression donnée LFI, c'est un rasage très court. On ne tient pas compte de l'existant car on se sent capable de tout gérer à sa sauce, selon des aspirations théoriques et souvent oiseuses.
Un exemple significatif et qui fait rire à gorge déployée une foule de personnes : l'écologie et cette capacité/volonté de nettoyer rapidos' la planète avec du Mr. Propre, en faisant fi de toutes les mauvaises habitudes et déviances propagées depuis la Révolution Industrielle.
'm'enfin, il existe des 10aine d'exemples, déjà le fait de croire ce qu'une "élite adulée de tous" a écrit/formulé, il y a toujours un troyen à l'explication : du Figaro à Lordon.
Les aspirations d'un homme et sa "pureté" d'âme/bienveillance collective... cela reste du domaine du même leurre : pas un seul Saint sur Terre, qu'un intérêt caché (?), qui obnubile tel le Gollum.
"La parole a été donné à l'homme pour cacher sa pensée."
Perso, je sens la vie autrement que par l'aspect politique, économique et tout le tralala. De l'humain individualiste, au peuple se reconnaissant dans un courant massif de pensées (religions, régimes, systèmes...), je généralise pour en revenir toujours aux piliers qui motivent la très grosse majorité de la population terrestre.
Il existera toujours ces sempiternelles piliers qui ont régi et traversé les âges : Le pouvoir, l'argent et le sexe (parfois l'on rajoute la violence), les attributs de la réussite, le trio infernal.
"Et l’amour ? Écoutez, on parle de choses sérieuses ici !"
Avant de se lancer dans des conjectures utopistes qui nous plaisent en notre fort intérieur, il faut déjà faire un peu de prospective basée sur ce que l'on vit réellement (et non du fake, des aspirations enfouies dans son petit & mignon petit être innocent ... ou du civisme galvaudé) et les systèmes qui nous régentent.
Après t'y vas "modulo", trèèès lentement : la machine est fragile et facile à dérégler.
Parfois l'impression donnée LFI, c'est un rasage très court. On ne tient pas compte de l'existant car on se sent capable de tout gérer à sa sauce, selon des aspirations théoriques et souvent oiseuses.
Un exemple significatif et qui fait rire à gorge déployée une foule de personnes : l'écologie et cette capacité/volonté de nettoyer rapidos' la planète avec du Mr. Propre, en faisant fi de toutes les mauvaises habitudes et déviances propagées depuis la Révolution Industrielle.
'm'enfin, il existe des 10aine d'exemples, déjà le fait de croire ce qu'une "élite adulée de tous" a écrit/formulé, il y a toujours un troyen à l'explication : du Figaro à Lordon.
Les aspirations d'un homme et sa "pureté" d'âme/bienveillance collective... cela reste du domaine du même leurre : pas un seul Saint sur Terre, qu'un intérêt caché (?), qui obnubile tel le Gollum.
"La parole a été donné à l'homme pour cacher sa pensée."
Perso, je sens la vie autrement que par l'aspect politique, économique et tout le tralala. De l'humain individualiste, au peuple se reconnaissant dans un courant massif de pensées (religions, régimes, systèmes...), je généralise pour en revenir toujours aux piliers qui motivent la très grosse majorité de la population terrestre.
Il existera toujours ces sempiternelles piliers qui ont régi et traversé les âges : Le pouvoir, l'argent et le sexe (parfois l'on rajoute la violence), les attributs de la réussite, le trio infernal.
"Et l’amour ? Écoutez, on parle de choses sérieuses ici !"
Un tatouage de Popeye sur le sexe ne coûte pas très cher et peut changer complètement l’ambiance d’une autopsie
- wam
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Re: Blues corner.
clark> Je ne vois absolument pas le rapport entre ce que dit feu l'oncle de droopy et tes propos sur la politique qui sont plutôt d'obédience individualistes/droitistes à mon sens.
Ca ne change pas l'estime que j'ai pour toi depuis longtemps humainement et sur plein de sujets mais tes posts sur les sujets politiques sont à l'opposé de tout ce que je peux avoir comme sensibilité.
Et non, la machine n'a rien de fragile, il faut arrêter de croire ce genre de billevesées, la machine est très solide, elle peut largement survivre. Il faut juste réussir à tordre le bras à ceux qui affament le peuple et lui font croire qu'ils sont indispensables. Les ultra-riches sont des parasites, rien de plus.
Ca ne change pas l'estime que j'ai pour toi depuis longtemps humainement et sur plein de sujets mais tes posts sur les sujets politiques sont à l'opposé de tout ce que je peux avoir comme sensibilité.
Et non, la machine n'a rien de fragile, il faut arrêter de croire ce genre de billevesées, la machine est très solide, elle peut largement survivre. Il faut juste réussir à tordre le bras à ceux qui affament le peuple et lui font croire qu'ils sont indispensables. Les ultra-riches sont des parasites, rien de plus.
"Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre." PD
"Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère" Rousseau
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Re: Blues corner.
On est champion du monde hein!
Sinon, y’a peut être d’autres sujets pour ça. ,)
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« La Coupe du monde, j'y crois dur comme fer, je ne lâcherai pas jusqu'au bout. » eL dJib
Re: Blues corner.
quoi que.... en lisant tous ces posts de politique ça fout le blues
sinon Droopy , tu en bouffes quand même pas mal depuis 3 ans...
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53e minute, tournant du match. Le speaker lance : "Les chauffeurs des bus nantais sont attendus de toute urgence" #SRFCFCN
- Clark
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Re: Blues corner.
Voilà un rapport : 'fé chier avec votre gauche présomptueuse, qui se la joue révolutionnaire soft, soit menteuse, surfaite et enclin à raconter n'importe quoi pour faire croire à des projets qui ne tiennent jamais la route. Tellement de votants de gauche se sont tirer du PS & cie car ils savent que les racontards LFI, c'est du caca
Avec cela, une vraie gauche est vraiment très mal engagée et la sociale-démocratie (seule chance pour une élection, car Méluche passe pour un dictateur qui raconte des balivernes lorsqu'il n'avale pas son quinoa et ne suce pas Mendoza). Il n'a même pas compris qu'une des seules chances de vivre correctement reste d'échanger avec le Monde, ne pas trop se froisser, de continuer à commercer avec les grandes puissances (E.U., Russie, Chine...) Aucun Fr. ne souhaitera te donner une majorité pour te voir diriger le pays (tu t'es trompé de coin), tu restes un dangereux irresponsable.
La revendication actuelle "être de gauche" est une posture qui exclut, qui donne l'impression d'être "propre", d'être un peu "l'abbé Pierre" du pays face aux méchants du centre ou même droite, de lutter pour le peuple (populiste comme la Marine) mais économiquement, rien ne tient la route, et c'est se donner bonne conscience avant de faire les mêmes conneries quotidiennes que le voisin (pas d'activisme direct pour l'entourage).
L'important est de savoir ce que tu réalises au quotidien pour des gens qui t'entourent, participer activement à la vie sociale des personnes en difficulté dans ton quartier (et pas de bla-bla), etc... Mais aussi éventuellement de donner (déduit des impôts en plus, mais j'en connais pas tant que cela qui font un don pour une cause), suivre par exemple tout le cycle d'études/la scolarité complète (nourriture, soins, école...) d'un enfant des quartiers difficiles en Haïti ou Madagascar. Il y a plein d'initiatives à prendre, bien avant de gueuler les principes théoriques qui font pouëëët'' très fort du gars Méluche (le gars au capital dépassant le million d'€).
2èmement, la droite ou le centre ne représentent pas l'enfer, pas plus que cette gauche zarb'.
Personne n'affame le peuple : il y a un système politique, une société ou chacun se bat l'un contre l'autre pour survivre, c'est la vie. Ce serait pareil avec une 6ème république, il y a toujours une palanquée de malins.
Va en Egypte, Côte d'Ivoire, Inde si tu n'as eu l'occaz' d'y travailler, ou simplement le sud du Maroc et tu sauras ce qu'est vraiment un peuple qui a faim et se bat tous les jours pour une gamelle et de l'eau, pour des soins, pour ne pas dormir couvert de poussière sans bras sur un carton... Le français se plaint, son comportement est honteux, même s'il est très possible d'améliorer notre système de vie (il rappelle le pépère en tribune qui gueule sur les qualités d'un joueur... qui n'a toujours pas touché le ballon : "trop payé", "il est incapable avec ses 2 pieds-bots", "privilégié, çà ne se défonce pas sur le terrain", etc...)
Il faut se regarder humblement, énumérer les bonnes actions quotidiennes que tu réalises chaque jour, avant de critiquer une "bête" que tu cernes difficilement, le pourquoi & la chose (et sa résultante, etc...).
Je n'ai pas besoin de remonter le moral du droopy : il sait ce que j'en pense et je trouve souvent, lors d'enterrement, les banalités d'usage inconvenantes...
D'autre part, je ne raconterai pas ma vie, mais je fais mes stages au CHU et je risquerai bientôt d'y penser (sans l'ombre d'un souci : la mort ne fait pas peur).
Clamser n'est pas un problème : on passe à autre chose et pfuiiit'.
On souhaite avant tout ne pas souffrir le martyr, et l'on pense avant tout aux personnes qui restent (pax à Corgan), à leurs laisser un peu de confort. Ce sont les 2 choses qui font peur.
Avec droopy, notre ami commun est décédé pendant son sommeil : c'est un luxe fantastique. J'aimerais connaitre une fin de ce style.
Bon, je n'ai rien contre personne et toi en particulier comme je l'ai écrit dans un topic.
Ni de gauche, ni du centre, ni de droite, ni même d'extrême-droite : je peux dialoguer de sujets proches avec tout le monde.
C'est la bulle politique et ceux qui la nourrissent/l'alimentent qui me sortent par les trous d'nez.
Avec ça, on entretient un surplace, on cherche aussi forcément à descendre son voisin qui ne possède pas les mêmes "visions" (on est belliqueux, quoi).
Avec cela, une vraie gauche est vraiment très mal engagée et la sociale-démocratie (seule chance pour une élection, car Méluche passe pour un dictateur qui raconte des balivernes lorsqu'il n'avale pas son quinoa et ne suce pas Mendoza). Il n'a même pas compris qu'une des seules chances de vivre correctement reste d'échanger avec le Monde, ne pas trop se froisser, de continuer à commercer avec les grandes puissances (E.U., Russie, Chine...) Aucun Fr. ne souhaitera te donner une majorité pour te voir diriger le pays (tu t'es trompé de coin), tu restes un dangereux irresponsable.
La revendication actuelle "être de gauche" est une posture qui exclut, qui donne l'impression d'être "propre", d'être un peu "l'abbé Pierre" du pays face aux méchants du centre ou même droite, de lutter pour le peuple (populiste comme la Marine) mais économiquement, rien ne tient la route, et c'est se donner bonne conscience avant de faire les mêmes conneries quotidiennes que le voisin (pas d'activisme direct pour l'entourage).
L'important est de savoir ce que tu réalises au quotidien pour des gens qui t'entourent, participer activement à la vie sociale des personnes en difficulté dans ton quartier (et pas de bla-bla), etc... Mais aussi éventuellement de donner (déduit des impôts en plus, mais j'en connais pas tant que cela qui font un don pour une cause), suivre par exemple tout le cycle d'études/la scolarité complète (nourriture, soins, école...) d'un enfant des quartiers difficiles en Haïti ou Madagascar. Il y a plein d'initiatives à prendre, bien avant de gueuler les principes théoriques qui font pouëëët'' très fort du gars Méluche (le gars au capital dépassant le million d'€).
wam a écrit :Heureusement d'un autre, il y a toujours la possibilité de quelque chose à gauche mais faire émerger ce quelque chose est une tâche très ardue (et surement très ingrate pour celles et ceux qui s'y attellent concrètement dans l'ombre médiatique en ce moment).
2èmement, la droite ou le centre ne représentent pas l'enfer, pas plus que cette gauche zarb'.
Personne n'affame le peuple : il y a un système politique, une société ou chacun se bat l'un contre l'autre pour survivre, c'est la vie. Ce serait pareil avec une 6ème république, il y a toujours une palanquée de malins.
Va en Egypte, Côte d'Ivoire, Inde si tu n'as eu l'occaz' d'y travailler, ou simplement le sud du Maroc et tu sauras ce qu'est vraiment un peuple qui a faim et se bat tous les jours pour une gamelle et de l'eau, pour des soins, pour ne pas dormir couvert de poussière sans bras sur un carton... Le français se plaint, son comportement est honteux, même s'il est très possible d'améliorer notre système de vie (il rappelle le pépère en tribune qui gueule sur les qualités d'un joueur... qui n'a toujours pas touché le ballon : "trop payé", "il est incapable avec ses 2 pieds-bots", "privilégié, çà ne se défonce pas sur le terrain", etc...)
Il faut se regarder humblement, énumérer les bonnes actions quotidiennes que tu réalises chaque jour, avant de critiquer une "bête" que tu cernes difficilement, le pourquoi & la chose (et sa résultante, etc...).
Je n'ai pas besoin de remonter le moral du droopy : il sait ce que j'en pense et je trouve souvent, lors d'enterrement, les banalités d'usage inconvenantes...
D'autre part, je ne raconterai pas ma vie, mais je fais mes stages au CHU et je risquerai bientôt d'y penser (sans l'ombre d'un souci : la mort ne fait pas peur).
Clamser n'est pas un problème : on passe à autre chose et pfuiiit'.
On souhaite avant tout ne pas souffrir le martyr, et l'on pense avant tout aux personnes qui restent (pax à Corgan), à leurs laisser un peu de confort. Ce sont les 2 choses qui font peur.
Avec droopy, notre ami commun est décédé pendant son sommeil : c'est un luxe fantastique. J'aimerais connaitre une fin de ce style.
Bon, je n'ai rien contre personne et toi en particulier comme je l'ai écrit dans un topic.
Ni de gauche, ni du centre, ni de droite, ni même d'extrême-droite : je peux dialoguer de sujets proches avec tout le monde.
C'est la bulle politique et ceux qui la nourrissent/l'alimentent qui me sortent par les trous d'nez.
Avec ça, on entretient un surplace, on cherche aussi forcément à descendre son voisin qui ne possède pas les mêmes "visions" (on est belliqueux, quoi).
Un tatouage de Popeye sur le sexe ne coûte pas très cher et peut changer complètement l’ambiance d’une autopsie
Re: Blues corner.
Le problème n'est pas de droite ou de gauche, le problème est juste que la majorité des gens pensent qu'ils s'en sortiront mieux en écrasant leur voisin plutôt qu'en cohabitant avec lui.
Et quand la plupart des gens n'auront plus l'espoir d'être heureux en trônant sur leur tas de cadavres, il sera trop tard car tout en haut, ça fait un bail qu'ils savent où ils veulent aller et quand nos démocraties illusoires ne pourront plus contenir cette absence d'espoir, les démocraties totalo-sécuritaires seront prêtes à prendre la suite car comme par hasard l'ère des robots et l'ère du supposé grand besoin de sécurité vont coïncider...
On est dans la merde car c'est quasiment trop tard.
Et quand la plupart des gens n'auront plus l'espoir d'être heureux en trônant sur leur tas de cadavres, il sera trop tard car tout en haut, ça fait un bail qu'ils savent où ils veulent aller et quand nos démocraties illusoires ne pourront plus contenir cette absence d'espoir, les démocraties totalo-sécuritaires seront prêtes à prendre la suite car comme par hasard l'ère des robots et l'ère du supposé grand besoin de sécurité vont coïncider...
On est dans la merde car c'est quasiment trop tard.
- droopy
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Re: Blues corner.
Tonton Jacques, c'est une période de l'Histoire, comme pour mon père. C'est un courant de pensée, certains désignaient ces étranges mutants comme des "chrétiens de gauche", que Mitterrand détestait, autant que Mélenchon admire Mitterrand. C'est dire, et en un sens, ça signifie beaucoup ! Comme toujours, appellation réductrice, car se réclamer d'un courant, c'est déjà s'interdire d'apparaître clairement comme individu. Tiens, les frérots Jacques et Georges, oui, même courant, mais si différents dans leur proximité ! L'important est qu'ils furent utiles, non futiles, discrets, mais actifs, généreux sans se saoûler d'affichage humaniste. Non, dans l'ombre, mais pour aider à la lumière. Avec des anecdotes rigolotes, comme écouter Radio Londres dans les champs, à la fraîche, grâce à un bricolage dans un moteur de tracteur. Et puis surtout, agir, même sans moyens, passer moins de temps à se lamenter, à s'indigner, qu'à faire. Comme disait tonton, " je ne peux pas rêver que de pétitions à rédiger ou de grands soirs à préparer tous les ans. J'ai trop à faire !" La guerre l'avait conduit à devenir compagnon de route communiste, mais jamais encarté. Il détestait les doctrinaires. Dans sa foi également.
Et Clark, puisque tu parlais d'amour, sa devise était : "Aidez-vous, aimez-vous, aidez-vous à vous aimer !"
Et Fancasmor, oui, le temps passe, ça tombe autour de nous. Vrai qu'en 6 mois il y a plus de 4 ans désormais, j'ai perdu le père, deux soeurs, puis la mère. Et que perdant mes parents, par delà la peine, j'ai eu ce sentiment de me retrouver désormais en première ligne, là où les balles sifflent. Depuis, une fois, il y a trois ans, j'ai vraiment cru que j'allais mourir, et vraiment, c'est très déprimant ! Surtout ce sentiment de solitude absolue, que rien n'y fera rien, et que chercher la dernière phrase marquante, à défaut d'être historique, c'est pipeau. Non, juste un désarroi qui s'abat, et rend quasiment imbécile, ahuri.
Franchement, la mort, je n'ai jamais aimé, et la souffrance, avant, à part alimenter le besoin de croyance, c'est salement malhonnête. Un des bugs de la Création !
Et Clark, puisque tu parlais d'amour, sa devise était : "Aidez-vous, aimez-vous, aidez-vous à vous aimer !"
Et Fancasmor, oui, le temps passe, ça tombe autour de nous. Vrai qu'en 6 mois il y a plus de 4 ans désormais, j'ai perdu le père, deux soeurs, puis la mère. Et que perdant mes parents, par delà la peine, j'ai eu ce sentiment de me retrouver désormais en première ligne, là où les balles sifflent. Depuis, une fois, il y a trois ans, j'ai vraiment cru que j'allais mourir, et vraiment, c'est très déprimant ! Surtout ce sentiment de solitude absolue, que rien n'y fera rien, et que chercher la dernière phrase marquante, à défaut d'être historique, c'est pipeau. Non, juste un désarroi qui s'abat, et rend quasiment imbécile, ahuri.
Franchement, la mort, je n'ai jamais aimé, et la souffrance, avant, à part alimenter le besoin de croyance, c'est salement malhonnête. Un des bugs de la Création !
"Proverbe borgne : Il faut être deux pour loucher." - R.Dubillard -
- Clark
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Re: Blues corner.
Une autre façon de résumer l'action politique :
“Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout.”
Mais je le répète, j'aime wam comme Adil Rami aime Pamela Anderson , et je le pense sincère dans ses convictions (c'est le plus important).
Droopy, ta phrase qui suit est une ligne de conduite admirable qui honore la personne la déclamant tout en précisant la façon de dérouler le fil de sa vie :
"Et puis surtout, agir, même sans moyens, passer moins de temps à se lamenter, à s'indigner, qu'à faire.
Comme disait tonton, "je ne peux pas rêver que de pétitions à rédiger ou de grands soirs à préparer tous les ans. J'ai trop à faire !"
La 1ère phrase explique à merveille ce qui peut m'horripiler dans les déclamations/programmes politiques...
Par contre et comme je le disais précédemment, je n'ai vraiment pas peur de la mort (ce peut même être une délivrance ou une certaine curiosité à passer à autre chose).
Ce qui m'effraie (et que tu précises plus ou moins aussi), ce sont ces 2 choses : faire souffrir/penser à la souffrance qu'on occasionne aux personnes qui restent, et bien sûr le fait de clamser dans d'affreuses souffrances.
Un petit rajout me concernant, c'est futile et quelque part rigolo : le fait de ne pas avoir achever quelque chose (mais quoi ?! ), d'avoir sauter du train en marche, ne pas avoir fini une histoire avec des personnes aimées (et Dieu sait qu'une BD ou série sans fin, c'est d'une bonne grosse nullité).
J'ai vu de mes propres yeux le calvaire du père de Rémi (cancer du poumon) pendant une très longue année, je ne le souhaite à personne.
Tous les calmants les plus puissants (morphine à haute dose & cie) : rien n'influait un tant soit peu ses douleurs aigües H24, pas une once de répit, une sensible atténuation de cette torture.
Je pense qu'en omettant le fait qu'il désirait voir encore un peu son père, Rémi aurait aimé pouvoir agir pour abréger la chose...
Hey droopy, lorsque nous parlions d'Amour avec un zeste de religion (je ne suis pas croyant mais je me rappelle au milieu de quoi j'ai vécu, de cette acquisition d'une certaine morale entre autres), il y a une déclaration qui me fait toujours mourir (shit !) de rire et quoiqu'on en dise, chacun porte un peu en soi :
"Aimez-vous les uns les autres, a dit le Christ, mais il n'a pas interdit les préférences."
“Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire, et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout.”
Mais je le répète, j'aime wam comme Adil Rami aime Pamela Anderson , et je le pense sincère dans ses convictions (c'est le plus important).
Droopy, ta phrase qui suit est une ligne de conduite admirable qui honore la personne la déclamant tout en précisant la façon de dérouler le fil de sa vie :
"Et puis surtout, agir, même sans moyens, passer moins de temps à se lamenter, à s'indigner, qu'à faire.
Comme disait tonton, "je ne peux pas rêver que de pétitions à rédiger ou de grands soirs à préparer tous les ans. J'ai trop à faire !"
La 1ère phrase explique à merveille ce qui peut m'horripiler dans les déclamations/programmes politiques...
Par contre et comme je le disais précédemment, je n'ai vraiment pas peur de la mort (ce peut même être une délivrance ou une certaine curiosité à passer à autre chose).
Ce qui m'effraie (et que tu précises plus ou moins aussi), ce sont ces 2 choses : faire souffrir/penser à la souffrance qu'on occasionne aux personnes qui restent, et bien sûr le fait de clamser dans d'affreuses souffrances.
Un petit rajout me concernant, c'est futile et quelque part rigolo : le fait de ne pas avoir achever quelque chose (mais quoi ?! ), d'avoir sauter du train en marche, ne pas avoir fini une histoire avec des personnes aimées (et Dieu sait qu'une BD ou série sans fin, c'est d'une bonne grosse nullité).
J'ai vu de mes propres yeux le calvaire du père de Rémi (cancer du poumon) pendant une très longue année, je ne le souhaite à personne.
Tous les calmants les plus puissants (morphine à haute dose & cie) : rien n'influait un tant soit peu ses douleurs aigües H24, pas une once de répit, une sensible atténuation de cette torture.
Je pense qu'en omettant le fait qu'il désirait voir encore un peu son père, Rémi aurait aimé pouvoir agir pour abréger la chose...
Hey droopy, lorsque nous parlions d'Amour avec un zeste de religion (je ne suis pas croyant mais je me rappelle au milieu de quoi j'ai vécu, de cette acquisition d'une certaine morale entre autres), il y a une déclaration qui me fait toujours mourir (shit !) de rire et quoiqu'on en dise, chacun porte un peu en soi :
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Un tatouage de Popeye sur le sexe ne coûte pas très cher et peut changer complètement l’ambiance d’une autopsie
- droopy
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Re: Blues corner.
Repartir vers le Luxembourg, insupportable !
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"Proverbe borgne : Il faut être deux pour loucher." - R.Dubillard -
- Clark
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Re: Blues corner.
T'as planqué la bouteille vide sous la table, y'a pas de doute !
On sent que la lueur incandescente dans le regard est sûrement... comme qui dirait... moins embrasée qu'à l'entrée du resto
On sent que la lueur incandescente dans le regard est sûrement... comme qui dirait... moins embrasée qu'à l'entrée du resto
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Re: Blues corner.
Droopy, supprime tes deux photos elles sont vraiment pas de bon gout, surtout avec ton gamin
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Re: Blues corner.
Question de goût !
"Proverbe borgne : Il faut être deux pour loucher." - R.Dubillard -
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Re: Blues corner.
Ha, Rennes, quel club anxiogène !
"Proverbe borgne : Il faut être deux pour loucher." - R.Dubillard -
Re: Blues corner.
Cancer de merde. Mon beau papa, fervent supporter du stade, que dis je, passionné à la limite du possible, à m'en faire presque honte quand j'étais au stade avec lui, qui venait d'obtenir son graal, abonnement au stade maintenant qu'il le pouvait, venant juste d'être en retraite.
Mal au dos il y a 2 mois,diagnostic lumbago..
Rentrée hopital semaine dernière car toujours de grosse douleur au dos, diagnostic cancer du foie...
Examen approfondi, cancer généralisé..
Plus rien à faire qu'attendre.
En l'espace de 15 jours il est passé de quelqu'un en bonne santé à une fin de vie certaine. Et subitement après le diagnostic gros déclin. Il ne peut plus marcher depuis 5 jours et là il ne se réveille plus.
Chier merde, besoin de faire sortir ma colère sur cette vie si injuste qui emporte tout sur son passage,sans égard au mérite et à la bonté des gens
Mal au dos il y a 2 mois,diagnostic lumbago..
Rentrée hopital semaine dernière car toujours de grosse douleur au dos, diagnostic cancer du foie...
Examen approfondi, cancer généralisé..
Plus rien à faire qu'attendre.
En l'espace de 15 jours il est passé de quelqu'un en bonne santé à une fin de vie certaine. Et subitement après le diagnostic gros déclin. Il ne peut plus marcher depuis 5 jours et là il ne se réveille plus.
Chier merde, besoin de faire sortir ma colère sur cette vie si injuste qui emporte tout sur son passage,sans égard au mérite et à la bonté des gens
C'est le sien qui touche qui paye
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Re: Blues corner.
Mes pensées de soutien, une de mes soeurs a connu le même funeste destin il y a 5 ans, grosse fatigue à la rentrée, diagnostic cancer du poumon, et tout est allé très vite, à peine 62 ans. La colère, forcément, en réponse à l'injustice et à l'impuissance.
"Proverbe borgne : Il faut être deux pour loucher." - R.Dubillard -