A cet joueur hors du commun que les Marchands du temple ont essayé de nous faire prendre pour un Dieu , alors qu'il n'etait qu'un homme doté d'un don naturel pour ce jeu qu'on appelle le football..
Merci d'avoir montré que vous etize un homme avec ses bons et ses mauvais côtés..
Je me permets de poster le texte d'un membre des cahiers du foot (RG7) qui exprime parfaitement et mieux que moi ce que representait Zidane pour nous..
RG7
dimanche 9 juillet 2006 - 23:50
Je déteste le Zidane qu'on nous a vendu. Je le déteste.
Le joueur irréprochable, l'icône, le plus beau Français du monde, le faiseur systématique de miracles. Celui, avec lequel, l'histoire finit toujours bien quand il est en forme.
Ce match, on l'avait en main, grâce à lui. Et on l'a perdu. Pas forcément à cause de lui, et ça n'a pas d'importance. On l'a perdu.
De toute façon, il fallait bien que cette série cesse, on devait trop de revanches. Il fallait bien qu'un de nos créanciers finnisse par nous mettre le grapin dessus.
Zizou nous a donné vie en 98 et nous a tué en 2006. Il a vécu par son génie, et s'est éteint à cause de son pêché pas-si-mignon-que-ça au final.
Comme dans les plus belles tragédies grecques. On en redemande. 8 années de magie, 8 belles années. Merci monsieur Zidane.
Ce n'est pas de votre faute si vous avez ce caractère. Le vrai Zizou, celui qu'on ne voulait pas mettre en avant, c'est aussi ça. Ça a toujours été ça. On le savait. On n'a donc pas à s'indigner. Zidane a été lui-même jusuq'à la fin: un joueur et un homme bon, intelligent, au talent et à l'impact énormes, mais aussi un joueur manquant parfois de sang froid. On ne peut pas tout avoir.
"Dieu" s'est donc puni lui-même. IL nous a tué d'un coup de tête en pleine poitrine. Une seule balle perdue pour arrêter les coeurs de 60 millions de personnes. Pour arrêter LE coeur de 60 millions de personnes.
Momentanément.
Ce soir, j'ai appris à aimer Zidane, le vrai, pas celui qu'on voulait me faire voir, mais celui qui peut commettre des erreurs irréparables, à fortes répercussions.
Dorénavant - et à moins que je me laisse emporter par l'émotion, car je me suis toujours plu à aimer ce joueur - plus de Zizou: ce sera Zinédine Zidane.
Et sachant apprécier l'homme à sa juste valeur, je ne pourrai que l'aimer davantage.
Je ne pourrai plus ne pas sourire de nostalgie en entendant son nom, mais ce même sourire cachera toujours des regrets. Je serai fier de pouvoir arborer ce sourire-là car un tel pied de nez au destin que nous t'avions écrit, 'faut aussi en avoir pour le faire!
Plus que jamais, et maintenant que tu n'es plus un Dieu (et que je peux donc te tutoyer), tu resteras un joueur énormissime - peut-être le meilleur. Un grâcieux cadeau des cieux. Ce n'est que maintenant que tu es humain que je vois quel grand joueur tu as été.
D'ailleurs, je préfère continuer de te vouvoyer.
J'adore Zinédine Zidane. Je vous adore.