Qui va succéder à Jérémie Janot et mettre son nom sur la deuxième ligne du palmarès? Dix candidats qui veulent nous réconcilier avec les footballeurs...
La première édition du Ballon d'Eau fraîche – un plaisir depuis la présentation des candidats jusqu'à la remise du "trophée" à Jérémie Janot et son interview – nous avait laissés sur cette conclusion: mais pourquoi ne pas l'avoir organisé plus tôt? Il faut dire que le premier lauréat fut aussi idéal que l'avait été Francis Llacer pour la version Plomb. Il n'a ainsi pas trahi son titre par la suite, puisqu'on l'a vu accepter avec un bel esprit que Stéphane Ruffier lui prenne sa place de numéro un à Saint-Étienne, en s'inclinant devant les performances de son concurrent. Certes, on pourrait lui tenir rigueur d'avoir un peu viré à l'eau tiède avec son soutien à François Bayrou, mais on ne va pas reprocher à un footballeur de s'investir en politique...
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Le successeur de Janot sera-t-il à la hauteur? À voir cette jolie sélection, il n'y a pas trop de souci à se faire (on espère juste qu'aucun Brandao ne s'y est glissé comme l'an passé). David Ducourtioux, Cédric Hengbart, Arnaud Le Lan et Nicolas Seube font leur retour, archétypes du joueur de club adoré par les supporters: c'est aussi dans cette catégorie qu'on classera Omar Daf, dont la candidature a été vigoureusement défendue par un de ses fans (qui se chargera d'ailleurs de son portrait-candidature).
L'autre moitié de la liste est composée de joueurs un peu plus exposés, ne serait-ce que par leurs clubs respectifs. Rio Mavuba, avec qui on passerait bien une soirée à balancer des vannes (sur Adil Rami de préférence), Édouard Cissé, avec qui on parlerait gros funk des années 70 ou Benoît Cheyrou, qu'on défierait dans un concours de frappes non cadrées lors de la prochaine Ligue des Cahiers. S'ajoutent à eux David Bellion, qui prouve que les Girondins peuvent ne pas fournir que des candidats au Ballon de Plomb, même si celui-ci doit un tantinet sa sélection à sa déclaration de l'an passé, estimant qu'il aurait mérité le trophée. Vient enfin Bafé Gomis (Batoméfimbi pour les intimes) qui réalise l'exploit de prétendre à l'eau fraîche en dépit d'un transfert vers un club rival, par la grâce d'une attitude impeccable et d'une modestie prononcée.
C'est le moment de rappeler les quatre critères de l'élection du futur BdEF: la fidélité à son club, la lucidité sur son niveau et son environnement, le sens du collectif et le fair-play... Chaque candidat va être présenté, et l'élection se déroulera sur le site des Cahiers du mercredi 21 décembre au mercredi 4 janvier, en même temps que celui du Ballon de Plomb.
Palmarès : 2010 Jérémie Janot 2011 David Courcourtioux 2012 Arnaud Le Lan
Gomis, parec que pour une fois qu'un mec devient plus humble et sympathique après un transfert dans un plus gros club, je trouve cela chouette.
Alors aucun le critère fidélité à son club n'est pas top, mais y a au moins une fidélité géographique
et puis quand je vois tout ce qu'il a pris dans la tronche et comment il a répondu sur le terrain sans gueuler ni faire son rebelle (à la Gignac ou autre), je dis chapeau.