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Modérateur : Modérateurs
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- Grand Tapir
- Messages : 3150
- Enregistré le : lundi 13 mars 2006, 12h18
- Localisation : Ploutapir
Eric Chevillard a écrit :Un corps doux, souple et chaud, offert tout entier aux caresses – mais dès qu'il s’agit de les rendre, plus un chat.
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À vingt ans, elle avait snobé son amour et il n'avait survécu à sa peine qu'en se jetant à corps perdu dans le travail, réussissant d'ailleurs plutôt bien dans sa partie ; à quarante-neuf ans, mère de trois enfants, sans ressources, elle lui écrivit une lettre qui commençait ainsi : J'ai bien réfléchi...
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Il rassembla ses fidèles pour leur reprocher de n’être pas plus nombreux.
Il y en a plein d'autres sur le blog d'Eric Chevillard
Quand il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
- wam
- Chevalier servant
- Messages : 30005
- Enregistré le : lundi 20 mars 2006, 10h04
- Localisation : Dans mon chez moi!
Non, Agathe, tu ne réponds pas ça fane ! aux vieilles tantes qui s'écrient ça pousse ! en te pinçant la joue.
J'aime bien celle là moi!
"Les femmes et le bordeaux, je crois que ce sont les deux seules raisons de survivre." PD
"Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère" Rousseau
"Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère" Rousseau
Oui, renonçons aux « apéros géants » !
Supprimons la garden-party de l'Elysée où 3 000 personnes se saoulent tous les 14 juillet (en plus, à nos frais ! ).
Un mort à Nantes pour cause de beuverie ? Supprimons la chasse qui cause, chaque week-end, la mort de fines « gâchettes » tuées par leurs amis qui visent mal (bourrés ? ).
Supprimons le gouvernement Sarko qui file la gueule de bois à des millions de Français, y compris à ceux qui fuient l'alcool, mais qui trinquent comme les autres…
J'ai dit !
C'est signé Bruno Masure et ça a de la gueule... Eh oui...
“Il n’y a ni justice ni liberté possibles lorsque l’argent est toujours roi.”
[Albert Camus]
[Albert Camus]
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- Messages : 852
- Enregistré le : dimanche 26 mars 2006, 13h46
- Localisation : entre rennes et caen. ni granville ni avranches ... juste rennes et / ou caen
écrit vite fait entre midi et deux, après que mes avances auprès d'une collègue eurent été éconduites
Aucune prétention, et surtout je sais pas du tout ce que ça vaut, n'étant pas un féru de poésie !
Méprise
Ô tristesse, ô désespoir,
Qu'ai-je donc commis pour être ainsi maudit ?
Manger seul chaque midi, quelle infamie !
Avec mon ordinateur, quelle triste compagnie !
Qu'ai-je donc commis pour être ainsi honni ?
En guise de sortie, une pauvre boulangerie !
"Un sandwich au jambon, ce sera tout, merci"
Mon allure pâtit de ce met si peu exquis
Y'a-t-il en ces lieux, une âme pour me consoler ?
Une amie dont le charme saurait m'ensorceler ?
Une silhouette et un regard pour me tourmenter ?
Le verdict tombé, je ne suis point désiré !
Mon sandwich désormais aura goût de pâté
Qu'ai-je donc commis pour être ainsi condamné ?
Ode à mon sandwich
Ô tristesse, ô désespoir,
Affligé de cette ténébreuse maladie
Rongé par celle qu’on appelle la mélancolie,
Etourdi, j’ai englouti ma seule compagnie !
Par quelle brise, la folie m’a-t-elle conduit ainsi ?
La délicate saveur de ces fines tranches de mie
Le parfum enivrant de ce jambon nourri
Comment n’ai-je pu aller outre mon appétit ?
Moi qui adorais tant faire craquer sous mes dents
L’écorce croustillante et les courbes saillantes
De ce sandwich affriolant et badinant
Je ne supporte plus la complainte lancinante
De mon amante dissoute par l’estomac gourmand …
Mon amour s’envole sur ce rot qui s’évente.
Aucune prétention, et surtout je sais pas du tout ce que ça vaut, n'étant pas un féru de poésie !
une signature ... une signature ? une signature ???